
Seamus Blackley, le créateur de la première Xbox, a récemment pris la parole dans le podcast de VideoGamer pour donner son avis tranché sur la stratégie actuelle de Microsoft concernant la Xbox. Selon lui, l’argument de la puissance brute des consoles, longtemps mis en avant par Microsoft, est aujourd’hui obsolète. Il estime que ce n’est plus la performance graphique qui prime, mais bien le contenu et l’expérience utilisateur.
Blackley exprime son désaccord avec la façon dont Microsoft a continué à axer sa communication sur la puissance technique de ses machines, affirmant qu’il n’aurait pas suivi cette voie s’il avait encore été impliqué. Il rappelle que, dans le passé, la Xbox 360, bien que moins puissante que la PS3, avait dominé le marché grâce à une meilleure optimisation des jeux et une approche centrée sur l’expérience des joueurs. À l’inverse, la Xbox Series X, malgré son statut de console la plus puissante à son lancement, a souffert d’un manque de jeux exclusifs, rendant cet argument inefficace face à la PS5.
La stratégie de Microsoft s’est néanmoins adaptée ces dernières années, avec l’acquisition de grands studios et éditeurs, comme Bethesda et Activision-Blizzard, afin d’enrichir son catalogue. Toutefois, l’argument de la puissance semble désormais encore plus hors de propos, surtout avec la sortie de la PS5 Pro, qui prive la Xbox Series X de son principal avantage compétitif.
Conclusion :
Seamus Blackley met en lumière l’évolution du marché du jeu vidéo : la puissance des consoles n’est plus un argument de vente aussi efficace qu’auparavant. Microsoft doit se concentrer sur l’offre de contenu pour séduire les joueurs, une stratégie qui semble enfin être prise en compte avec les récentes acquisitions et projets en développement. L’industrie prouve aujourd’hui que ce sont les expériences de jeu et les exclusivités qui font la différence, bien plus que les performances techniques.
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