Sony gonfle encore le prix de la PS5 Digital : une décision qui fait grincer des dents

Publié le 14 avril 2025 à 16:37

Sony vient d’annoncer une nouvelle hausse du prix de la PlayStation 5 Digital Edition, et cette fois encore, c’est l’Europe, le Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Zélande qui trinquent. Un choc pour les consommateurs qui voient la console atteindre des sommets… sans réelle évolution de l’offre. Décryptage d’une stratégie tarifaire qui fait débat.

C’est désormais officiel : la PS5 Digital Edition coûte 499,99 € en Europe, contre 449,99 € précédemment. Au Royaume-Uni, elle passe de 389,99 £ à 429,99 £. En clair, 50 € ou 40 £ de plus, sans changement matériel ni nouveauté. Et ce n’est pas la première fois.

 

Souvenez-vous : lors de sa sortie en 2020, la PS5 Digital était proposée à 399,99 € en Europe et 359,99 £ au Royaume-Uni. Cette nouvelle hausse porte donc l’augmentation totale depuis le lancement à 100 € en Europe et 70 £ au Royaume-Uni. Un palier symbolique qui ne passe pas inaperçu.

Ce relèvement des prix concerne aussi l’Australie et la Nouvelle-Zélande :

  • En Australie, la Digital Edition passe à 749,95 $ (contre 649,95 $ auparavant),

  • La Standard Edition grimpe à 829,95 $ (contre 799,95 $),

  • En Nouvelle-Zélande, des hausses similaires sont appliquées (détails non précisés dans le communiqué).

Curieusement, les États-Unis échappent une nouvelle fois à cette hausse, comme en 2022. Une inégalité géographique qui laisse perplexes de nombreux joueurs.

Petite compensation : le lecteur de disque externe PS5 voit son prix baisser. Il passe à 69,99 £ au Royaume-Uni et 79,99 € en Europe. Une manière pour Sony d’encourager les acheteurs à opter pour la Digital Edition avec lecteur externe ? Peut-être. Mais dans les faits, cette baisse reste marginale face à la hausse du prix global de la console.

Dans un communiqué officiel, Isabelle Tomatis, vice-présidente du marketing global chez SIE, a expliqué cette hausse par "un contexte économique difficile", marqué par une forte inflation et la volatilité des taux de change. Ces arguments économiques sont valables, certes, mais ils ne sont pas suffisants pour atténuer le mécontentement général.

Rappelons que Sony avait déjà opéré une hausse en août 2022, sur l’ensemble de ses consoles (Digital et Standard), dans plusieurs régions du globe : Europe, Royaume-Uni, Australie, Japon, Chine, Mexique, Canada… Une manœuvre rarissime pour une console en plein cycle de vie, qui avait déjà fait grincer des dents à l’époque.

La stratégie de Sony semble de plus en plus axée sur la rentabilité à court terme, quitte à rogner sur la bonne volonté de ses fans. En l’absence de nouveaux modèles ou d'améliorations tangibles, ces hausses successives risquent de refroidir même les plus fidèles à la marque.


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