
Lors du PlayStation State of Play, Suda51 et son studio Grasshopper Manufacture ont signé un retour fracassant sur le devant de la scène vidéoludique avec l’annonce de leur prochain jeu : Romeo is a Dead Man. Trois ans après No More Heroes III, le studio japonais revient avec une nouvelle création aussi barrée qu’ambitieuse, prévue pour 2026 sur PlayStation 5.
Le concept ? Imaginez Roméo et Juliette, mixé avec Blade Runner, Kill Bill et un épisode psychédélique de Rick and Morty. Le résultat : un jeu d’action complètement déjanté où le sang, l’humour noir, et les paradoxes temporels coulent à flots.
Le héros de ce trip multiversel, Roméo Stargazer, meurt… puis revient. Mais pas vraiment. Sauvé in extremis par un scientifique fou qui trafique le continuum espace-temps, Roméo devient le Dead Man, un agent du FBI spatio-temporel doté d’un masque stylé appelé Dead Gear. Sa mission ? Pourchasser des criminels interdimensionnels à travers des mondes délirants et instables.
Mais ce n’est pas tout : alors qu’il saute de dimension en dimension en massacrant des ennemis à coups de sabres, de pistolets et de pouvoirs volés, Roméo est également à la recherche de Juliette, sa mystérieuse bien-aimée disparue dans les méandres du temps.
Romeo is a Dead Man promet une expérience d’action purement “Sudaesque” :
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Combat à la troisième personne : Roméo alterne entre armes blanches et armes à feu, le tout dans un ballet de violence chorégraphiée.
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Pouvoirs ennemis recyclés : À la manière d’un méchant de shōnen, Roméo absorbe et retourne les capacités adverses contre leurs anciens propriétaires.
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Level design ultra créatif : Le jeu vous propulse entre le sous-espace du monde réel et des arènes de combat interdimensionnelles à couper le souffle.
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Compétence ultime — Bloody Summer : Une attaque spéciale aussi sanglante que jouissive, déclenchée par l'énergie absorbée sur les cadavres ennemis. Un déluge d’hémoglobine qui peut totalement retourner une situation.
Ajoutez à cela une ambiance punk, ironique et surréaliste, des dialogues absurdes, des effets visuels fluo, et vous obtenez un trip vidéoludique comme seul Grasshopper sait les concocter.
Derrière les apparences d’un jeu d’action frénétique, Romeo is a Dead Man cache une quête existentielle : celle de retrouver Juliette et peut-être de réparer la trame temporelle que Roméo lui-même traverse en courant (et en tranchant tout sur son passage). Mais fidèle à l’esprit provocateur de Suda51, le jeu semble aussi se moquer de son propre scénario en jouant avec les codes du tragique, du romantique, et du n’importe quoi stylé.
Prévu pour 2026 sur PS5, Romeo is a Dead Man s’annonce comme une nouvelle pépite de créativité chaotique. Ce ne sera pas un jeu pour tous les goûts, mais pour les fans de No More Heroes, de l’extravagance vidéoludique, ou tout simplement de l’audace, ce sera un immanquable.
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