La scène vidéoludique française s’enrichit d’un nouveau challenger prometteur : New Tales. Encore jeune, cette équipe au double profil d’éditeur et de développeur s’était d’abord fait connaître en accompagnant le lancement de titres tels que Pax Dei et Waven. Aujourd’hui, le studio prend son envol créatif avec son tout premier projet maison développé par Emetria, leur studio interne : Fading Echo.
Fading Echo se présente comme un jeu d’action-aventure à la troisième personne, centré sur une narration forte et immersive. L’univers du jeu nous entraîne dans un multivers déchiré, autrefois harmonisé par la cité mythique d’Echo. Cette dernière était dirigée par des figures légendaires, capables de voyager librement entre les réalités. Mais ce fragile équilibre a volé en éclats lorsqu’une ressource énergétique appelée l’éther a été exploitée de manière incontrôlée.
Résultat ? Un cataclysme. Le multivers s’est brisé, les mondes se sont disloqués et leurs habitants ont été éparpillés dans une infinité de réalités alternatives. Ce point de rupture, nommé le Grand Fracture, constitue le cœur narratif de l’univers de Fading Echo.
Le joueur incarne One, une jeune légende aux cheveux bleus venue d’un monde au bord de la destruction. Un siècle après la catastrophe initiale, l’univers est rongé par une entité destructrice nommée le Paradoxe. Cette anomalie cosmique se propage à travers les failles dimensionnelles, menaçant de tout engloutir. C’est dans ce contexte post-apocalyptique que débute l’aventure de One, appelée à découvrir ses origines, retrouver d’autres fragments d’humanité, et peut-être sauver ce qu’il reste du multivers.
L’approche du jeu se veut résolument narrative. Exploration, combats dynamiques, rencontres interdimensionnelles et choix narratifs viendront nourrir une expérience à la fois intime et épique, entre science-fiction, mysticisme et réflexions sur l’identité.
L’esthétique de Fading Echo mérite une mention particulière. Le style visuel mêle avec subtilité l’influence des comics américains – pour le dynamisme, le design des personnages, et l’impact visuel – et celle du manga japonais, pour ses émotions expressives, sa sensibilité artistique, et son goût du détail. Le résultat est un univers coloré, à la fois stylisé et profondément vivant, qui traduit bien les racines culturelles de l’équipe créative.
C’est cette double culture graphique qui donne au jeu son cachet particulier, bien loin des productions standardisées. Chaque monde visité devrait ainsi offrir une palette visuelle et narrative unique, renforçant le sentiment de voyage interdimensionnel.
Avec Fading Echo, New Tales affirme clairement ses ambitions : créer des jeux narratifs forts, originaux, et visuellement marquants. Ce premier titre marque une prise de risque artistique et thématique que l’on salue, surtout pour une première création maison.
Le jeu n’a pas encore de date de sortie, ni de plateforme confirmée, mais les premiers éléments dévoilés témoignent d’un projet solide, porté par une vision claire. Il ne reste plus qu’à espérer que cette "légende bleue" trouve sa voie et parvienne à conquérir le cœur des joueurs comme celui de ses créateurs.
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