
Lors du Xbox Games Showcase 2025, un jeu a retenu l’attention par son originalité totale : There Are No Ghosts at the Grand, développé par le studio indépendant Friday Sundae. Derrière ce titre à double fond se cache une œuvre narrative, surnaturelle, musicale et très britannique, où l’on incarne Chris David, héritier malgré lui d’un hôtel anglais délabré. Le concept ? Restaurer le lieu en 30 jours… et survivre aux nuits hantées.
Chaque journée est une course contre la montre pour redonner vie à ce Grand Hôtel fané au charme gothique, à l’aide de quatre outils de restauration qui parlent et ont chacun leur personnalité :
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Une sableuse bavarde
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Un pistolet à peinture plein de panache
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Un canon à meubles au ton autoritaire
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Un pistolet à chaîne tout droit sorti d’un cauchemar de bricoleur
Mais une fois la nuit tombée, ces mêmes outils deviennent vos seules armes contre des entités surnaturelles qui rôdent entre les couloirs. Aspirez, peignez ou propulsez vos ennemis spectraux dans le mobilier pour espérer tenir jusqu’au matin.
Loin de se contenter de ses combats fantomatiques, There Are No Ghosts at the Grand propose aussi une partie rénovation minutieuse. On repeint, on tapisse, on casse, on colle — le tout dans un gameplay créatif mêlant physique, adresse et logique. Vous devrez aussi résoudre de petites énigmes environnementales pour dévoiler les secrets du bâtiment, souvent enfouis sous des couches de peinture… ou d’oubli.
Au cœur du récit se cache un mystère sombre, celui de l’hôtel, de ses anciens propriétaires, du village qui l'entoure… et de Chris lui-même, dont le passé pourrait bien être plus lié à ces lieux qu’il ne le croit. Tout le monde — du pêcheur bourru à la vieille dame fantasque — cache quelque chose. L’intrigue vous pousse à gratter sous la surface, à écouter les indices, et à lire entre les vers… parfois littéralement.
Et voici la cerise sur le cercueil : There Are No Ghosts at the Grand est aussi une comédie musicale. Chaque personnage rencontré possède sa propre chanson, un moyen unique de raconter ses secrets et son histoire :
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Jazz mélancolique des années 40
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Punk à roulettes désabusé
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Ska lugubre et entraînant
Ces séquences musicales sont jouables, en duo avec les personnages, à la manière d’un jeu de rythme narratif. Elles révèlent les vérités les plus profondes des habitants et rendent chaque rencontre marquante, poétique, parfois hilarante.
Mais attention à la nuit tombante… Le jeu bascule alors dans un autre registre, plus tendu, plus mystérieux. Les règles changent. Les fantômes chantent. Et vos outils prennent la parole pour vous sauver… ou vous avertir.
Avec son ton décalé, sa direction artistique unique, son humour noir et son gameplay bicéphale, There Are No Ghosts at the Grand s’annonce comme une expérience narrative inclassable, entre Ghostbusters, Les Demoiselles de Rochefort et The Stanley Parable. Que vous soyez amateur de fantômes, de chansons étranges ou de rénovations un peu trop vivantes, ce jeu est prêt à hanter votre radar.
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