
Le jeu de combat culte Street Fighter prépare son grand retour sur grand écran dans un reboot live-action spectaculaire, qui promet un mélange explosif de muscles, célébrités et nostalgie vidéoludique. La production, dirigée par Kitao Sakurai (The Eric Andre Show), débutera le tournage en août en Australie, avec une distribution aussi éclectique qu’ambitieuse.
Le film, co-développé par Legendary et Capcom, aligne une galerie de stars aux profils aussi surprenants que prometteurs :
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Curtis “50 Cent” Jackson dans le rôle de Balrog, le boxeur brutal et impitoyable.
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Jason Momoa incarnera Blanka, le monstre électrique au cœur tendre.
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Noah Centineo (To All the Boys I’ve Loved Before) jouera un Ken Masters jeune et fougueux.
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Orville Peck, chanteur country masqué et icône queer, prêtera ses traits à Vega, le narcissique tueur masqué adepte du ninjutsu et des griffes.
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Joe Anoa’i, plus connu sous le nom de Roman Reigns à la WWE, interprétera le redoutable démon Akuma.
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Andrew Koji (Warrior, Snake Eyes) sera Ryu, figure emblématique de la franchise.
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Callina Liang (Présence) complète le tableau dans le rôle de Chun-Li, l’agente d’Interpol experte en arts martiaux.
Un casting aux origines et univers variés, réunissant rap, catch, cinéma d’action, séries ado et même country underground. Un pari audacieux qui pourrait bien renouveler l’image de Street Fighter au cinéma.
Les adaptations de Street Fighter ont longtemps oscillé entre culte et kitsch. La plus célèbre reste celle de 1994, avec Jean-Claude Van Damme (Guile), Raúl Juliá (Bison) et Kylie Minogue (Cammy). Le film, bien que massacré par la critique, a pourtant connu un succès commercial étonnant, récoltant 100 millions de dollars pour un budget modeste de 35 millions.
Depuis, d'autres adaptations plus discrètes ont vu le jour, avec des budgets moindres, des critiques mitigées, et des rumeurs persistantes de séries TV haut de gamme, sans jamais aboutir à un renouveau vraiment marquant.
Capcom, qui a vu ses franchises comme Resident Evil, Monster Hunter ou Devil May Cry être adaptées sur grand ou petit écran, n’a jamais complètement convaincu dans ses incursions cinématographiques.
Le réalisateur Paul W.S. Anderson, à l’origine de la saga Resident Evil, a signé sept films Capcom avec des résultats commerciaux solides, mais divisés entre critiques acerbes et fans perplexes.
Mais cette fois, la donne pourrait changer : L’implication de Legendary Entertainment, à qui l’on doit Dune, Godzilla vs. Kong ou encore Pacific Rim, promet une production ambitieuse, visuellement aboutie, avec un respect plus poussé du matériau d’origine.
La touche de Kitao Sakurai, connu pour ses expériences visuelles décalées, laisse présager un traitement moins conventionnel, peut-être plus ironique ou satirique, à l’image du premier film devenu culte… mais version 2025.
Le public de 2025 n’est plus celui de 1994. Le cinéma d’action inspiré du jeu vidéo s’est professionnalisé, et des succès comme The Last of Us, Arcane ou Mortal Kombat (2021) ont montré qu’on peut rester fidèle à une licence tout en séduisant un large public.
Le casting de stars issues de divers univers vise clairement un public multigénérationnel et multiculturel. De 50 Cent aux fans de catch, en passant par les gamers nostalgiques et les fans de séries Netflix, tout le monde y trouvera son compte.
Si le scénario, la direction artistique et les chorégraphies suivent, Street Fighter pourrait enfin obtenir l’adaptation cinématographique qu’il mérite.
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