
Gearbox ne fait pas les choses à moitié pour présenter les nouveaux héros de Borderlands 4, et autant dire que les fans ont de quoi saliver. Pour chacun des Chasseurs de l’Arche, le studio prévoit une double approche : une vidéo centrée sur le gameplay pour montrer la puissance et les mécaniques de chaque personnage, accompagnée d’un court-métrage narratif retraçant son passé et les raisons qui l’ont poussé à se lancer dans l’aventure.
Aujourd’hui, c’est Vex, la nouvelle Sirène, qui est sous les projecteurs. Et son histoire, aussi brute que stylisée, plante parfaitement le décor de ce que Borderlands 4 nous réserve : un univers où la violence est souvent la seule réponse à l’injustice.
Le court-métrage consacré à Vex nous plonge dans son quotidien d’ancienne vendeuse — un boulot a priori banal, presque terne. Pourtant, cette routine cache une rage intérieure. Et lorsque l’injustice ou l’humiliation frappent à sa porte, la jeune femme se transforme. Littéralement.
Face à une situation particulièrement humiliante dans son ancien job (que l’on imagine pleine de mépris, voire de violence sociale), Vex réveille brutalement ses pouvoirs de Sirène, une capacité rare dans l’univers de Borderlands. Mais contrairement aux autres Sirènes connues jusque-là, ses pouvoirs semblent encore plus bruts, organiques, et teintés d’une violence viscérale.
Le court-métrage illustre cette transformation de façon spectaculaire : sang, éclats d’énergie, et une Vex métamorphosée qui, dans un déchaînement de rage, se libère de ses chaînes sociales. On comprend alors que ce passé douloureux est à l’origine de sa détermination à tracer sa voie, quitte à la peindre en rouge.
La deuxième vidéo dévoilée par Gearbox montre le gameplay de Vex, et là encore, la filiation entre histoire et mécanique est parfaitement respectée. Les pouvoirs de Vex semblent centrés sur des attaques à mi-distance et une utilisation spectaculaire d’énergie sanglante, presque vampirique. On y retrouve des capacités de zone, des dashs destructeurs et des explosions magiques teintées de rouge.
Chaque action qu’elle entreprend sur le champ de bataille semble chargée d’émotion — la colère, le besoin de revanche, la volonté de ne plus jamais subir. Vex incarne à elle seule une évolution du concept de Sirène dans Borderlands, qui devient ici moins mystique et plus viscéral, moins sage et plus sauvage.
Avec ce personnage, Borderlands 4 prend un virage intéressant. Jusqu’ici, les Sirènes étaient souvent des figures mystérieuses, dotées de pouvoirs ésotériques et d’un lien fort avec l’univers des Arches. Avec Vex, Gearbox propose un personnage plus terre-à-terre dans son origine, mais plus brutal dans son expression. Sa puissance semble dériver non pas d’un savoir ancien, mais d’un traumatisme contemporain.
C’est un parti pris audacieux, mais qui peut s’avérer gagnant. En humanisant davantage ses protagonistes, Borderlands 4 pourrait bien séduire un public plus large, sans rien sacrifier de son ADN de chaos et de gunfights spectaculaires.
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