Sorti le 28 février dernier sur PC, PS5 et Xbox Series, Monster Hunter Wilds avait tout pour devenir le nouveau mastodonte de Capcom. Comme à son habitude, le titre invite les joueurs à affronter d’imposants monstres pour récupérer du butin, fabriquer armes et armures, et affiner des stratégies toujours plus complexes face à des créatures uniques. Chaque monstre possède ses propres comportements, attaques et faiblesses, transformant chaque combat en un duel mémorable.
La grande nouveauté de Wilds réside dans son approche narrative renforcée et son monde dit « transparent ». Contrairement aux opus précédents, l’exploration ne se fait plus par zones cloisonnées : le joueur évolue dans un environnement quasi ouvert, plus fluide et immersif que jamais. Capcom assume même le qualificatif de « monde ouvert », une première pour la franchise.
Autre atout : une série d’options d’accessibilité pensées pour rendre l’expérience plus accueillante, ce qui en fait sans doute l’un des meilleurs points d’entrée pour les nouveaux venus dans la saga.
Le succès ne s’est pas fait attendre. En un peu plus d’un mois, 10 millions d’exemplaires se sont écoulés, un démarrage exceptionnel qui a confirmé l’aura mondiale de la licence. Pourtant, cette dynamique s’est rapidement affaiblie.
Les retours des joueurs ont mis en évidence un manque de renouvellement et des lacunes de contenu qui n’incitent pas à poursuivre l’aventure une fois l’histoire principale et les premières chasses terminées. Là où un titre comme Monster Hunter World avait su se relancer grâce à une extension majeure (Iceborne), Wilds semble peiner à maintenir sa communauté dans la durée.
Lors de la présentation de son bilan financier, Capcom a reconnu que les ventes de Wilds après sa première semaine étaient inférieures aux attentes, en particulier du côté numérique. Si l’éditeur peut compter sur d’autres franchises phares comme Resident Evil ou Devil May Cry pour équilibrer ses résultats, la situation de Monster Hunter Wilds reste préoccupante.
Interrogée par ses actionnaires, la firme a dévoilé sa stratégie de relance :
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Promotions tarifaires pour stimuler les ventes.
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Mises à jour gratuites prévues pour apporter du contenu frais.
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Mise en avant des autres titres du catalogue pour maintenir un équilibre global.
Le cas de Monster Hunter Wilds illustre une tendance lourde de l’industrie du jeu vidéo : l’importance de la rétention. Les joueurs ne se contentent plus d’un lancement explosif ; ils attendent désormais un flux continu de nouveautés, d’événements et d’extensions pour rester investis. Capcom devra donc jouer la carte du contenu additionnel, qu’il soit gratuit ou sous la forme d’une extension payante, pour redonner un second souffle à son dernier monstre sacré.
En attendant, les regards sont tournés vers l’éditeur pour voir comment il compte pérenniser ce succès initial. Une certitude demeure : l’avenir de Monster Hunter Wilds dépendra de sa capacité à surprendre et à fidéliser sa communauté.
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