Street Fighter a bel et bien marqué sa présence lors des Game Awards, mais d’une manière pour le moins inattendue. Pas de nouvelle annonce de jeu, ni de personnage supplémentaire pour le roster vidéoludique : c’est le prochain long-métrage Street Fighter, réalisé par Kitao Sakurai, qui s’est dévoilé au public à travers une première vidéo sneak peek. Attendu pour l’année prochaine, sans date précise pour le moment, ce film commence déjà à intriguer autant qu’à amuser.
Ces premières images, bien que très brèves, donnent immédiatement le ton. On est clairement face à un film d’action assumant un certain côté nanar, dans le sens le plus réjouissant du terme. Chorégraphies exagérées, postures iconiques, énergie brute et esthétique volontairement excessive : le sneak peek semble vouloir embrasser pleinement l’esprit parfois kitsch mais toujours spectaculaire de la saga Street Fighter. Pour les amateurs de films d’action décomplexés, ces quelques secondes laissent présager un divertissement généreux, conscient de son héritage et décidé à en jouer.
À la suite de la diffusion de cette première vidéo, la cérémonie a réservé une surprise supplémentaire au public. Une partie du casting est montée sur scène, à la manière d’un véritable roster de jeu de combat, renforçant encore le parallèle entre le film et la licence vidéoludique. Les actrices et acteurs présents ont également servi de présentateurs pour l’une des récompenses de la soirée, offrant un moment à la fois spectaculaire et fédérateur.
Certains noms étaient déjà connus, mais la liste s’est considérablement étoffée, révélant un casting impressionnant, éclectique et parfois totalement inattendu. On retrouve notamment Noah Centineo dans le rôle de Ken, Andrew Koji en Ryu, et Callina Liang en Chun-Li, incarnations très attendues des figures centrales de la saga. Le choix de Roman Reigns (Leati Joseph Anoa’i) pour interpréter Akuma marque un tournant résolument physique et intimidant pour le personnage, tandis que David Dastmalchian prêtera ses traits au tyrannique M. Bison.
Le film mise également sur des profils issus du catch, des arts martiaux et de la pop culture : Cody Rhodes en Guile, Vidyut Jammwal en Dhalsim, Olivier Richters en Zangief, ou encore Hirooki Gotō en Edmond Honda, autant de choix qui semblent pensés pour renforcer la crédibilité visuelle et martiale des combats. Le casting n’hésite pas non plus à surprendre, avec Jason Momoa dans le rôle de Blanka ou 50 Cent (Curtis Jackson) en Balrog, des décisions audacieuses qui pourraient donner lieu à des interprétations mémorables.
D’autres personnages cultes viennent compléter ce tableau déjà très dense : Dan, Vega, Cammy, Juli, sans oublier des ajouts plus atypiques comme Eric André ou Alexander Volkanovski, qui élargissent encore le spectre des personnalités impliquées. Ce mélange de stars hollywoodiennes, d’athlètes de haut niveau et de figures de la pop culture donne au projet une identité unique, à la fois spectaculaire et imprévisible.
Avec ce premier aperçu et ce casting XXL, le film Street Fighter de Kitao Sakurai affiche clairement ses ambitions : proposer une adaptation qui ne se prend pas trop au sérieux, tout en célébrant l’univers, les personnages et l’exubérance de la saga culte de Capcom. Si le ton « nanar assumé » se confirme sur la durée, le film pourrait bien devenir un plaisir coupable assumé, voire un véritable hommage déjanté à l’une des licences les plus emblématiques du jeu vidéo.
Ajouter un commentaire
Commentaires