Avec Sword of the Sea, le studio Giant Squid (déjà auteur de Abzû et The Pathless) revient avec une œuvre poétique et immersive qui séduit dès les premières minutes. Mais est-ce vraiment un jeu à essayer absolument ?
Le cœur du jeu repose sur une idée simple mais brillante : glisser sur une épée-hybride entre un skateboard et un hoverboard. La fluidité des déplacements, la légèreté des figures aériennes et la sensation de vitesse offrent une expérience grisante, à la fois intuitive et élégante.
On ne joue pas seulement à Sword of the Sea, on le vit : chaque mouvement devient une danse, chaque figure un instant de grâce.
Les niveaux, à la fois clairs et impressionnants visuellement, invitent à l’exploration. La linéarité assumée renforce l’immersion et le sentiment de découverte. Le tout est sublimé par une direction artistique somptueuse et une bande-son envoûtante, qui participent à l’impression d’errer dans une œuvre d’art vivante.
Le seul véritable reproche ? Sa durée. Sword of the Sea se termine un peu trop vite, et on aurait aimé une ou deux heures de contenu supplémentaire pour prolonger cette parenthèse onirique. Mais techniquement, le jeu est impeccable : aucune chute de framerate, aucun bug notable, juste une fluidité totale.
Faut-il jouer à Sword of the Sea ?
Absolument oui. Si vous cherchez un jeu indépendant qui allie élégance, innovation et émotion, Sword of the Sea est un incontournable. Court, certes, mais intense et raffiné : un petit chef-d’œuvre qui confirme que Giant Squid est l’un des studios les plus inspirés du paysage indépendant.
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